Américain.
Réalisateur : Gregg Araki.
Acteurs : James Duval, Rachel True, Nathan Bexton, Chiara Mastroianni...
Durée : 1h25.
Présenté à Deauville, 1997
Une journée dans la vie d'un groupe d'adolescents américains. Une journée... presque ordinaire, mais vue par Gregg Araki, qui nous entraîne dans son univers où il donne libre cours à tous ses fantasmes. Tout s'enchaîne très vite : des scènes tragiques dans des décors ridicules, un viol au milieu d'une scène romantique un peu gnan-gnan, un alien qui met fin à une conversation idiote... Tiens, ça me fait penser un peu à Mars Attacks! ; dès qu'on s'attend à quelque chose, il se passe à peu près le contraire. Dans The Doom Generation, c'était un peu les gentils qui exterminaient les méchants, en quelque sorte, mais ici il n'y a plus de gentils ou de méchants. Nowhere, c'est encore plus délirant que The Doom Generation. Araki se moque vraiment de tout.
Mais c'est un film optimiste. Quoi qu'il arrive on continue à rire.
Une seule déception : c'est vraiment court, 1h25...
La salle était pleine, au Concorde ! Tellement pleine qu'il a fallu apporter des chaises pliantes pour les derniers arrivés.Au fait, ne faites pas comme les spectateurs qui sont tous partis avant la fin du générique. Tous ? Pas tout à fait... Deux cinéphiles de Tonicity ont eu la bonne idée de rester jusqu'au bout, et ils ont pu voir, outre le détail de la BO (au programme, Portishead, Massive Attack, Nine Inch Nails, Ruby... et tellement d'autres), le tout dernier plan du film, qu'il serait dommage de manquer.
Le site officiel n'est pas très convivial et je trouve qu'il manque de photos, mais vous pourrez y trouver le dossier de presse, et surtout la bande-annonce du film en QuickTime et en Vivo.
Nowhere est le dernier volet de la trilogie Teen Apocalypse de Gregg Araki, après Totally F***ed Up et The Doom Generation.
Araki a aussi réalisé Three Bewildered People in the Night, The Long Week-end et The Living End.
La plupart de ces films sont inédits en France.
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