Américain.
Réalisateur: Jeremiah Chechik.
Acteurs: Ralph Fiennes, Uma Thurman, Sean Connery, Jim Broadbent.
Durée: 1h29
 Force est de constater aujourd'hui, que toutes ces bonnes vieilles séries anglo-saxonnes des années 60, doivent un jour ou l'autre, passer du petit au grand écran. Après Le Saint, Mission Impossible, c'est au tour de Chapeau Melon et Bottes de cuir, série british par excellence, de se frotter au grand public. On attend ma Sorcière bien aimée ou Happy Days avec impatience...
John Steed ( le valeureux Ralph Fiennes ) et Emma Peel ( la belle Uma Turman ), employés par 'Mère Grand' au ministère des services secrets, doivent résoudre l'affaire Prospero, ou plus concrètement le mystère des soudains changements météorologique -Tiens, ça me rappelle un épisode de Black et Mortimer... - Evidemment, tout le monde sait que le grand méchant, c'est Sir August ( Sean Connery ) mais nos deux tourtereaux papotent ensemble, changeant de toilettes toutes les 20mn, déclinant des inepties britanniquement parlant. En plus, des doutes pèsent sur Madame Peel que l'on a surprit par des caméras dans les locaux de Prospero et qui met par deux fois Steed dans les vapes. Enfin cette étrange 'Grand Père' qui rôde autour de 'Mère Grand'. Qui est-elle ? Faisait-elle partie de la série originelle ?? J'en doute.
Donc, connaissant le coupable dès le début, il faut bien combler les 1h30 de ce film par quelques choses. L'action et les dialogues étant d'un ennui interminable, le spectateur pourra toujours se demander si ça se passe dans les années 60 ou aujourd'hui. On pourra se réjouir des costumes d'Emma, dont la rousseur ressort merveilleusement bien avec le vert anglais. Tantôt de cuir, de tweed ou en flanelle, ce défilé de mode sixties se déroule bien. Et puis, il y a aussi la part au Kitch, avec les nounours tout droit sortis de la pub pour Cajoline. Des images tantôt aussi douces que la soie, tantôt démesurées ( les guêpes ) mais un scénario minable, sans queue ni tête. C'est bien dommage car ça aurait pu faire un très bon James Bond avec un bon scénario.
Une formule qui marche sur le petit ne fonctionne pas forcément sur le grand. Et bien que tous les efforts aient été fait pour restituer l'ambiance de la série, ce film que l'on annonce depuis des mois à grands coups publicitaires est un véritable navet. Est-ce ce manque de culture télévisuelle, ce grand petit rien qui m'a empêche d'entrer dans le film ? Ce film s'adresse-t-il qu'aux fans de la série et aux english ? A trop vouloir retrouver l'ambiance de la série Culte, le réalisateur finit par oublier qu'un film, c'est d'abord une intrigue, ici inexistante malheureusement.
Le nanar de l'année sans aucun doute.
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